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Articles

Affichage des articles du septembre, 2017

Teenanger – Teenager

Cinquième album pour Teenanger mais première incursion pour moi dans l’univers de ce groupe post-punk coldwave venu du Canada. Et la surprise est de taille ! Avec ces influences Cure , Joy Divison , B-52's et plus généralement new wave, le groupe présente un disque sacrément efficace rempli de morceaux qui donnent envie de danser. Dans le genre, c’est ce que j’ai entendu de plus convaincant en 2017. ☆☆☆☆☆ Telephone Explosion Records - juillet 2017 Teenager by TEENANGER deezer spotify

Funkmammoth – Es Tas South

Ce fut un des hits de mon été 2017, le disque qui a le plus squatté ma playlist durant tout le mois d'août et qui a fait la route vacances. Au menu, on trouve tous les bons ingrédients d’un album estival, ce genre de productions qui vous met la pêche le matin et qui vous accompagne le soir en douceur : samples disco, soul, bossa nova énormes, rythmes downtempo, refrains faciles… un peu dans l’esprit du Avalanches de 2016. Du 100% chill ! ☆☆☆☆☆ autoproduit - juiillet 2017 Es Tas South by Funkmammoth deezer spotify

Lomelda – Thx

Guitare, basse, batterie, voix plus quelques arrangements suffiront à faire ressortir du lot cet album plein de sensibilité et de sincérité. En 2016, Lomelda sortait AE, dans un registre indie-folk très convaincant. En 2017, elle propose avec Thx une orchestration plus conséquente avec des tonalités indie-rock plus marquées mais tout en gardant cette qualité d’écriture appréciable. Du beau boulot. ☆☆☆☆ Double Double Whammy Records - septembre 2017 Thx by Lomelda deezer   spotify

Eyedress – Manila Ice

Il a quelque chose de foncièrement touchant dans la musique de Eyedress , au-delà des références évidentes que ce disque évoque ( Mac De Marco, Connan Mockasin, Ariel Pink , etc…). Ce jeune producteur philippin a su trouver le ton juste pour nous captiver avec des chansons certes bien dans l’air du temps mais très plaisantes. ☆☆☆☆ Lex records - mai 2017 MANILA ICE by EYEDRESS deezer spotify

Ryan Porter – Spangle-Lang Lane

Jazz, rap, soul, funk…, rien n’est trop beau pour Ryan Porter qui propose un album lié à l’enfance. Mais point ici de Henri Dès à la sauce jazz, mais bien des chansons influencées par l’enfance de Ryan Porter et par les musiques de films et de séries entendues dans les années 80. Le groove et le feeling sont présents tout au long du disque. Bref, ça fonctionne très bien ! ☆☆☆☆ World Galaxy / Alpha Pup Records - septembre 2017 Spangle-Lang Lane by Ryan Porter deezer spotify

Big Thief – Capacity

Sorti au début de l’été 2017, cet album à la pochette à la fois étrange et très belle, est l’oeuvre de la chanteuse Adrianne Lenker accompagnée de son groupe Big Thief . Un second essai tout en sensibilité, qui vient confirmer la qualité de l’écriture de cette demoiselle dans un registre indie-pop-rock-folk intimiste, globalement assez doux et au final extrêmement séduisant. ☆☆☆☆☆ Saddle Creek - juin 2017 Capacity by Big Thief deezer spotify

Moses Sumney – Aromanticism

Après Benjamin Clémentine en 2016, en 2017 c’est  Moses Sumney qui risque cette fois de toucher le cœur des amateurs de Soul Folk en cet automne 2007. Ce grand gaillard à la voix d’ange, repéré et encouragé notamment par David Sitek de TV On The radio , délivre un premier album d’une sensibilité et d’une douceur incroyable. Un disque subtilement arrangé, à la fois simple et chaleureux et qui fait rudement de bien. ☆☆☆☆☆ Jagjaguwar - septembre 2017 Aromanticism by Moses Sumney deezer spotify

Partner - In Search Of Lost Time

Le son grunge power-pop n’est pas mort ! Les Filles de Hole , L7 et autre Juliana Hatfield ont fait des petit(e)s et ont assuré la pérennité du son comme on pourra s’en rendre compte à l’écoute de cet album du duo queer-punk Partner . Les deux filles proposent des morceaux comme à la grand époque de Courtney Love en nuisette : même gimmicks, mêmes riffs, et la nostalgie en plus bien sûr ! Sympa. ☆☆☆ You’ve Changed Records - septembre 2017 In Search Of Lost Time by Partner deezer spotify

Dauwd – Theory of Colours

Rien ne laisse présager que derrière cette photo, derrière ces deux mamies d’une autre époque, se trouve un disque mélangeant techno, house et electronica. Ce album aux sonorités délicates est l’oeuvre d’un jeune producteur natif des Pays-Bas, repéré notamment sur  Ghostly International et Kompakt  et qui publie son premier album sur la structure Technicolor Records, rattachée au label Ninja Tune . Si le garçon se dit inspiré Terry Riley, Raymond Scott ou Delia Derbyshire, sa musique reste quant à elle assez classique, mais très agréable comme musique d’ambiance, tendance "library music" moderne. ☆☆☆☆ Technicolor / Ninja Tune - juin 2017 Theory of Colours by Dauwd deezer : spotify

Nick Mulvey – Wake Up Now

L’ancien membre du Portico Quartet , groupe dans lequel il jouait du hang (instrument de percussion), sort son second album après First Mind paru en 2014. Chanteur globe-trotter et engagé – notamment auprès de l'association Help Refugees UK – , Nick Mulvey propose ici encore une pop folk métissée nourries d’influences latines, africaines et caribéennes. C’est toujours aussi beau, toujours aussi gracieux. ☆☆☆☆ Universal Music / Caroline -- septembre 2017 spotify : deezer

Hanshiro – New Friends, New Story

Le son chillhop, le beat cool vient aussi d’Indonésie ! Hanshiro en est le meilleur exemple avec cette production très douce aux influences jazzy, soul. Moelleux et délicat à la fois. Un régal ! ☆☆☆☆ VinDig - août 2017 New Friends, New Story by Hanshiro deezer : spotify

Tim Engelhardt – Moments Of Truth

Jeune prodige d’à peine 20 ans, Tim Engelhardt déboule sur la scène techno de Cologne avec un album tout en nuance avec une dimension pop indéniables avec la présence de voix et de mélodies soignées. Très proche des bonnes productions Kompakt auxquelles on pense pas mal à l’écoute de ce disque. ☆☆☆☆ Poker Flat Recordings - mai 2017 Moments Of Truth by Tim Engelhardt deezer : spotify

Duct Tape – The Thirteenth Floor

Ce groove, ce petit son baggy sur le premier titre… on se croirait presque revenu au temps des Primal Scream et des Stone Roses , au vieux son madchester. En avançant un peu, on élargit le spectre en découvrant un son jamais figé, oscillant entre beat hip hop bien épais et funk, avec une bass énorme et un son qui nous ramènera en fin de compte aux débuts du trip hop avec notamment les irrésistibles Stereo MC’s . Bref une vraie "Madeleine de Proust" ce disque. ☆☆☆☆ BBE Music - avril 2017 The Thirteenth Floor by Duct Tape deezer : spotify

Kommode – Analog Dance Music

Tu connais ce son, tu connais cette voix, ce style, mais tu ne te rappelles pas... Mais oui bien sûr, c’est les Kings Of Convenience ! C'est de la pop norvégienne, et c'est plus précisément le projet solo de Eirik Glambek Bøe , partenaire de Erlend Øye  au sein des KOC. La disco pop aux influences baléariques et funky de Kommode fait mouche dès la première écoute avec des titres groovy, entraînants et légers. Pas super orignal, mais super agréable à écouter. ☆☆☆☆ Brilliance Records - août 2017 deezer

Arnaud Rebotini – 120 Battements Par Minute - Original Soundtrack

C’est le film qui a fait le plus parler en cette rentrée 2017 mais c’est aussi une des BO de film les plus réussies depuis longtemps. D’une part pour son utilisation découpée du hit Smalltown Boy de Bronski Beat mais aussi pour la composition originale imaginée par Arnaud Rebotin i avec ses sonorités electro 90’s bien dans le ton de l’époque avec  Black Box et  toute la house de Chicago qui arrivait... Un albums entre musiques dance-floor et morceaux plus ambient, plus intimes, qui accompagnent parfaitement les image de Robin Campillo . A noter que Rebotini avait déjà signé la B.O. de son précédent film Eastern Boys . ☆☆☆☆☆ Because Music - août 2017 deezer : spotify

Indian Wells – Where The World Ends

Un petit disque de Minimal avec Indian Wells , le projet du producteur Pietro Iannuzzi découvert pour ma part avec le splendide Night drops en 2013, qui était d’ailleurs son premier album. L’italien continue de dessiner des paysages sonores mystérieux et très beaux avec sa techno céleste et éthérée pleine de douces mélodies. De la belle ouvrage. ☆☆☆☆☆ Friends Of Friends - septembre 2017 Where The World Ends by Indian Wells deezer : spotify

Martin Hannett – Hannett's Electronic Recordings - Homage To Delia Derbyshire

Martin Hannett était ingénieur du son et producteur britannique, il a travaillé avec les artistes du label Factory dans les années 1970 et 1980. Il est aussi connu pour avoir façonné le son Joy Division et produit des groupes comme New Order ,   Stone Roses , Happy Mondays. En parallèle, il a travaillé sur des musiques instrumentales expérimentales dans la lignée de ce qu’a pu faire avant lui la pionnière Delia Derbyshire . Ozit-Morpheus Records ‎a ressorti les vieilles bandes de Martin Hannett et les a rassemblées pour en faire un disque qui devrait plaire aux curieux du son. Ça pioche un peu dans tous les styles (on pense à De Roubaix , JJ Perrey , Wendy Carlos ...) avec toujours en fil rouge cette idée de faire de la library music mais avec une touche expérimentale. Une jolie curiosité. ☆☆☆☆ Ozit-Morpheus Records - août 2017 spotify

Invention_ – Hibernature

Le petit disque de chillhop du lundi, la petite prod hip hop instu tranquille qui va bien. On ne dépasse pas le 90 bpm et on se laisse porter par le beat léger et par les samples jazzy. C’est du classique de chez classique mais c’est relax et ça fait du bien. ☆☆☆☆ Radio Juicy - août 2017 hibernature by invention_ youtube : spotify

Rob – Le prix du succès (Bande originale du film)

Le toujours précieux Rob de retour avec une de ses innombrables Bande originales. Cette fois c’est pour Le prix du succès , film de Teddy Lussi-Modeste (avec Tahar Rahim, Roschdy Zem) pour lequel il avait déjà composé al BO de Jimmy Rivière . 19 minutes seulement, pour le plaisir de retrouver l’auteur de Don’t Kill et du fameux décalogue . Depuis longtemps spécialisé en musiques de film, ses productions valent toujours le détour. ☆☆☆☆☆ Hippocampus - août 2017

Orson Hentschel – Electric Stutter

Presque un an après son premier album Feed The Tape , Orson Hentschel propose une production où les musiques électroniques se font sombres, froides, répétitives et anxiogènes. Pourtant, malgré l’aspect expérimental et étouffant qui se dégage de cet ensemble riche en émotions diverses, Electric Stutter se révèle être un album plutôt accessible et très nuancé qui pourra s’écouter comme la bande originale d’un film de genre, type fantastique ou horreur. Une vraie curiosité à mettre au crédit d’un label toujours aussi passionnant nommé Denovali. ☆☆☆☆☆ Denovali - juin 2017 Electric Stutter by Orson Hentschel deezer : spotify